Club SVT Camille Guérin poitiers

29 mars, 2017

COMMUNICATION NERVEUSE TP3

TP3
LE MOUVEMENT VOLONTAIRE
LA PLASTICITE CEREBRALE


Les TP1 et 2 nous ont permis de comprendre l'arc réflexe du réflexe myotatique et de mesurer la vitesse de transmission du message nerveux.

Dans ce TP3, nous avons étudié le mouvement volontaire.

Avec le logiciel NERF, (à télécharger en suivant le lien) nous avons revu le potentiel de repos, le potentiel d'action, la circulation et la transmission du message nerveux ainsi que le rôle des ions dans ce message.
 Puis par l'étude de cas cliniques (lésions moelle épinière, lésions ou stimulations du cortex) et des études d'imagerie, on a pu reconstruire le schéma du contrôle du mouvement volontaire:
CORTEX  MOELLE EPINIERE MUSCLE

Le site de l'Université Mc Gill, le cerveau à tous les niveaux vous permet de retrouver ces éléments.
Homonculus de Penfield
 


Le circuit moteur volontaire
Vous pouvez trouver une petite animation java en suivant ce lien.
L'imagerie fonctionnelle permet d'identifier l'origine de certains troubles comme des hémiplégies.
Ainsi en utilisant le logiciel EDU ANATOMIST (téléchargeable eu suivant ce lien mode d'emploi à lire également), on a pu comprendre l'origine d'une hémiplégie gauche suite à une lésion du cortex moteur droit. On peut également étudier la modification de la carte motrice par l'apprentissage. (notion de PLASTICITE) par exemple en étudiant les régions du cortex actives chez un pianiste et chez un non musicien.
Mouvement Main Gauche (activation cortex droit)
La carte motrice est modifiable par l'apprentissage et l'entrînement. Ainsi une personne greffée des 2 mais va pouvoir retrouver une motricité volontaire sur les muscles de la partie greffée au bout d'un certain temps.
ANGELA SIRIGU, CLAUDIA VARGAS, JEAN-MICHEL DUBERNARD Edouard Herriot Hospital, Lyon
A gauche: représentation de l’activité cérébrale des muscles de la main: opponens pollicis (OP), first interosseous dorsalis (FDI), and abductor digiti minimi (ADM) à10,17 et 26 mois après la greffe.
A droite : Représentation cérébrale des mêmes muscles sujet témoin.
L’intensité de la stimulation est indiquée pour chaque cas.
POINTS NOIRS: absence de réponse MEP (potentiels moteurs évoqués)
TMS : on stimule magnétiquement les neurones et on recherche la zone activée


24 mars, 2017

LA BIOETHIQUE : CONFERENCE DU PR GIL

La Bioéthique
Conférence du Pr Gil
Vendredi 17 mars 2017

Le Professeur Gil :

Le professeur Roger Gil est professeur émérite de neurologie à l’Université de Poitiers.
Il est directeur du centre régional d’éthique.
Il préside la commission locale d’information (CLI) de la centrale de Civaux.

Professeur Gil (site UPTV université de Poitiers)


Une vidéo d’une conférence sur la maladie d’Alzheimer à la Faculté de Médecine de Poitiers.


Le site de l’Espace éthique :

Le site de la CLI de CIVAUX :


La définition de la bioéthique:

La bioétique avant d’être définie par le Professeur Gil est présentée d’une façon simple et claire :
« Que faire pour bien faire ? »

En tant que praticien hospitalier depuis l’ordonnance du 30 décembre 1958 le professeur de médecine fait partie de la fonction publique hospitalière, il y a donc un lien entre :
 PRATIQUE MEDICALE, ENSEIGNEMENT et RECHERCHE.

Sur Poitiers, historiquement, la réflexion éthique formelle a commencé en 1984 (à la suite de la mise en place du comité national d’éthique en 1983). L’espace éthique régional a débuté ses travaux en 2013.
Cet espace a plusieurs fonctions :
  • formation en bioéthique
  • information sur la bioéthique
  • organisation de débats avant le vote des lois (comme pour la loi LEONETTI CLAEYS sur la fin de vie)


Les débats à venir concerneront les indications de la Procréation Médicalement Assistée. (PMA)

DEFINIR LA BIOETHIQUE
 Avant de définir la bioéthique, le Pr Gil a expliqué ce que n’est pas la bioéthique.

La bioéthique, CE N’EST PAS LES CERTITUDES. C’est l’envie de partager même si on n’est pas d’accord.

Le terme BIOETHIQUE date de 1972.
Google NGRAM permet de voir l’apparition de ce terme dans les livres.

recherche du mot bioéthique sur NGRAM en français. 
recherche du mot bioethic sur NGRAN en anglais.


Le terme bioéthique apparaît fin XIX mais il est très peu fréquent. Son usage se développe à partir de 1976. (quelques années plus tôt dans le monde anglo-saxon : 1972)

BIOETHIQUE est un mot composé de BIO et de ETHIQUE.

BIO : c’est le VIVANT et la SANTE, les sciences de la vie et de la santé. C’est donc l’affaire de tous les citoyens.
Dans le cadre de la médecine, il n’y a d’une part pas de médecine de qualité sans recherche médicale les 2 ayant évolué avec le temps.

La pratique médicale (et les soins) c’est aujourd’hui une décision collégiale, un échange de paroles.

La recherche est aussi une démarche collective qui s’exerce à plusieurs niveaux :
-le laboratoire
-l’animal
-l’humain

Cela pose des questions pas forcément nouvelles mais toujours d’actualité :
  • la question du droit des animaux : aujourd’hui toute souffrance animale n’est plus tolérable, tout le reste est débat
  • les conditions de l’expérimentation sur l’humain

Toutes ces questions se sont toujours posées alors pourquoi ne parle-t-on de bioéthique que seulement depuis les années 70 ?

En fait, il a fallu mettre en place de nouveaux concepts et donc laisser des concepts anciens.
Là encore, pour définir l’éthique, le Pr GIL montre d’abord ce que ce n’est pas (démarche APOPHATIQUE)

CE QUE N’EST PAS L’ETHIQUE :


  • ETHIQUE ≠ LOI
Si l’éthique inspire la loi, l’éthique n’est pas la loi.

La loi est votée, pas l’éthique.
La loi s’impose, pas l’éthique.
La loi est répressive (sanctions), pas l’éthique. (en effet, nous vivons dans une société imparfaite composée d’individus imparfaits et c’est souvent la peur de la sanction qui nous fait respecter la loi mais ça ce n’est pas du tout l’éthique , c’est le niveau d’un enfant de 6 ans)

Rq : petit commentaire scolaire, on devrait faire son travail non par peur d’un zéro mais parce qu’il faut le faire…

  • ETHIQUE ≠ MORALE
Ces 2 mots ont le même sens l’un en grec, l’autre en latin. Ils signifient mœurs, comportement, manière d’être. Pendant longtemps, ces 2 mots ont eu le même sens.
On le retrouve chez ARISTOTE : Ethique à Nicomaque, dans la théologie morale,…

Le mot MORALE a ensuite représenté un ensemble de règles choisi librement  comme par exemple la morale chrétienne, juive, musulmane, libre pensée. C’est ensemble de règles choisi librement devrait être pouvoir quitter librement.
Or comme pendant longtemps et encore ici ou ailleurs on n’est pas libre de choisir sa morale ou de la quitter, le mot MORALE s’est connoté négativement.
La MORALE est devenue une aliénation et peut le rester. Dans les sociétés démocratiques, on peut choisir ou quitter librement un corpus moral, la société, en France la République ne nous en empêche pas. Cependant, même dans une société démocratique, cette liberté n’existe pas toujours car quitter un corpus moral peut vous valoir d’être exclu ou pire de votre communauté.
La difficulté à empêcher l’excision en France est lié à ce dilemme. Ne pas exciser peut conduire à être exclu de sa communauté.


La question de l’EXCLUSION n’est pas à balayer d’un revers de la main. En effet, l’activité cérébrale (mesurée par RMN) d’une personne exclue est identique à celle d’une personne ayant des douleurs physiques. Ainsi l’exclusion est une réelle douleur. (article original sur exclusion et douleur)

(Source: Eisenberger, Lieberman, and Williams, Science 2003, Neuroimage, May 2004)

Il faut donc combattre l’exclusion au même titre que la douleur. La société se doit d’être inclusive et il faut se poser cette question au niveau d’une société mais également au niveau e son comportement. Si on provoque de l’exclusion, on provoque de la douleur.

L’ETHIQUE EST DONC LE QUESTIONNEMENT MORAL:
 CE N’EST PAS LE BIEN OU LE MAL CAR LA VIE N’EST PAS COMME CELA.
L’ETHIQUE C’EST LA COMPLEXITE .

Cela peut s’illustrer au travers de quelques exemples.

  • La Gestation Pour Autrui GPA :

La GPA est interdite en France mais elle est autorisée dans certains pays (Thaïlande, Ukraine).  Là, c’est la LOI.

Pour le couple qui reçoit l’enfant, c’est BIEN. Le couple est heureux.

La femme qui loue son utérus elle est un instrument, pour elle ce n’est pas le BIEN.

Il y a une tension, un dilemme. Le choix ne sera jamais satisfaisant même si la GPA est pratiquée gratuitement pour un membre de sa famille.
L’éthique est n’est donc jamais satisfaisante, elle peut être une souffrance.

  • La réanimation
Qui doit prendre la décision de réanimer ou de ne pas réanimer un patient ? Quand ? Selon quels critères ?
Si = MORALE apporte une réponse, l’éthique ne sera que QUESTIONNEMENT.

La question de l’éthique est :
MON CHOIX AUGMENTE-T-IL MON HUMANITE, L’HUMANITE DU GROUPE ?
CE CHOIX ACCROIT-IL L’HUMANITE OU AVILIT-IL L’HUMANITE ?

Le choix éthique c’est celui qui accroît l’HUMANITE.

POURQUOI L’ ETHIQUE AUJOURD’HUI ?


2 grands événements sont à l’origine de la bioéthique telle que nous la connaissons aujourd’hui :
-un événement historique : LE PROCES DE NUREMBERG (1946)
-des révolutions scientifiques : LES PROGRES DES SCIENCES DE LA VIE DEPUIS 1945
1.      LE PROCES DE NUREMBERG
C’est le procès de crimes contre l’Humanité. Il ne s’agissait pas de donner un niveau supplémentaire dans la gravité de crimes mais de leur donner une dimension publique. Un procès, une condamnation, ce sont des affaires privées. Les juges de Nuremberg ont considéré que pour ce type de crimes, il fallait en faire une affaire publique en rédigeant le CODE DE NUREMBERG.
Ces crimes sont d’une autre nature car ils ont été réalisés en partant du principe que l’on pouvait faire des sous-groupes d’humains, pour en fait en faire des sous-humains (Untermenschen).
Ces individus devenaient donc de simples instruments que l’on pouvait utiliser comme de la matière y compris expérimentale et que l’on pouvait voir devait éliminer. (d’abord les malades mentaux, puis les Juifs, les Tsiganes,…)
Or ce qui fait l’Humanité c’est que l’Homme est un moyen mais il est AUSSI une fin en soi, chaque individu compte pour lui-même. (KANT) C’est en cela qu’il s’agissait de crimes contre l’Humanité.
La science nazie qui s’est appuyée sur l’expérimentation humaine sur des déportés a montré que :
·         La science n’est pas PAR NATURE acceptable, elle se doit d’être éthique
·         Les scientifiques et les professionnels de la santé sont capables de crimes
Le CODE DE NUREMBERG : (d’après wikipedia)
La traduction moderne de référence18 du code de Nuremberg, faite depuis le texte du jugement, est la suivante pour les 10 articles :
1.      Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée. Ce dernier point demande que, avant d’accepter une décision positive par le sujet d’expérience, il lui soit fait connaître : la nature, la durée, et le but de l’expérience ; les méthodes et moyens par lesquels elle sera conduite ; tous les désagréments et risques qui peuvent être raisonnablement envisagés ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui pourraient possiblement advenir du fait de sa participation à l’expérience. L’obligation et la responsabilité d’apprécier la qualité du consentement incombent à chaque personne qui prend l’initiative de, dirige ou travaille à l’expérience. Il s’agit d’une obligation et d’une responsabilité personnelles qui ne peuvent pas être déléguées impunément ;
2.      L’expérience doit être telle qu’elle produise des résultats avantageux pour le bien de la société, impossibles à obtenir par d’autres méthodes ou moyens d’étude, et pas aléatoires ou superflus par nature ;
3.      L’expérience doit être construite et fondée de façon telle sur les résultats de l’expérimentation animale et de la connaissance de l’histoire naturelle de la maladie ou autre problème à l’étude, que les résultats attendus justifient la réalisation de l’expérience ;
4.      L’expérience doit être conduite de façon telle que soient évitées toute souffrance et toute atteinte, physiques et mentales, non nécessaires ;
5.      Aucune expérience ne doit être conduite lorsqu’il y a une raison a priori de croire que la mort ou des blessures invalidantes surviendront ; sauf, peut-être, dans ces expériences où les médecins expérimentateurs servent aussi de sujets ;
6.      Le niveau des risques devant être pris ne doit jamais excéder celui de l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience ;
7.      Les dispositions doivent être prises et les moyens fournis pour protéger le sujet d’expérience contre les éventualités, même ténues, de blessure, infirmité ou décès ;
8.      Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes scientifiquement qualifiées. Le plus haut degré de compétence professionnelle doit être exigé tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent ;
9.      Dans le déroulement de l’expérience, le sujet humain doit être libre de mettre un terme à l’expérience s’il a atteint l’état physique ou mental où la continuation de l’expérience lui semble impossible ;
10.  Dans le déroulement de l’expérience, le scientifique qui en a la charge doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a été conduit à croire — dans l’exercice de la bonne foi, de la compétence du plus haut niveau et du jugement prudent qui sont requis de lui — qu’une continuation de l’expérience pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet d’expérience.

2.      LES PROGRES DES SCIENCES DE LA VIE
De l’Antiquité à 1945, il n’y a que très peu de progrès de la médecine si ce n’est au XIXème siècle les vaccins, l’aseptie et l’anesthésie. De 1945 à 1975, on invente les antibiotiques, la cortisone, les anticancéreux, les anti-rejets, la réanimation, la procréation médicalement assistée. A tous ces immenses progrès, la morale n’avait pas de réponse.

Tout cela explique pourquoi c’est dans les années 70 que la bioéthique s’est imposée comme une nécessité.
En conclusion, l’éthique est un partage d’interrogations, elle nécessite une formation pour penser au problème. L’éthique c’est comment penser l’Homme, que dois-je faire pour préserver en l’Homme son Humanité. C’est une philosophie pratique en lien avec le droit et elle concerne la société toute entière.
La dignité d’être humain est unique et essentielle, ce sont des valeurs sur lesquelles on ne doit pas céder. Une fois ferme sur ces valeurs, l’éthique permet de tout discuter.









21 mars, 2017

COMMUNICATION NERVEUSE TP 2

TP2
L'arc réflexe: Données anatomiques

Lors du TP1, nous avons vu que l'arc réflexe suit le parcours suivant:
 muscle-nerf afférent-moelle épinière-nerf efférent-muscle

Dans ce TP, nous allons donc étudier la structure microscopique des nerfs et de la moelle épinière.

On peut préparer des lames de nerf à partir de nerfs extraits de cuisse de Grenouille. Dans notre cas, nous avons observé des lames du commerce de ces différents tissus colorées.

Pour accompagner ce TP, nous avons utilisé le travail réalisé sur le site de l'académie de Rennes:


Les observations ont permis de comprendre la structure des nerfs (assemblage de fibres nerveuses ou axones).
 Nerf coloré acide osmique: coupe longitudinale X100
repérer une fibre et sa gaine de myéline

Nerf coloré acide osmique: coupe transversale X100
repérer dans chaque fibre l'axone au centre et sa gaine de myéline en blanc

L'observation de la coupe de moelle épinière a permis de repérer la substance blanche (fibres), la substance grise (corps cellulaires des motoneurones) et le ganglion rachidien ( corps cellulaires des neurones sensoriels).
Ganglion rachidien coloré HE X100
Limite substance blanche substance grise (repérer les corps cellulaires des motoneurones)

On peut ainsi reconstruire l'arc réflexe.
ajout du 23 mars 2017:
Une animation du réflexe myotatique sur biologie en flash.
(attention le temps affiché sur l'animation ne correspond pas au temps mesuré en EXAO)


Ajout du 24 mars 2017:
Le site permet de comprendre les résultats observés par Magendie.

Le logiciel nerf lui vous permet d'étudier le message nerveux.


COMMUNICATION NERVEUSE TP 1

TP1
LE REFLEXE MYOTATIQUE

Dans ce TP, l'objectif est de comprendre le réflexe myotatique et d'identifier le circuit réflexe.

Pour cela, nous décrirons le réflexe myotatique:
-contraction d'un muscle en réponse à son extension

Puis on fait une hypothèse:
-la réponse est rapide, c'est un message nerveux, le centre nerveux est:
2 hypothèses: le cerveau ou la moelle épinière

Les 4 groupes ont fait la même hypothèse: le centre nerveux est le cerveau.

On propose ensuite une expérience pour vérifier la validité de l'hypothèse:
La vitesse du message nerveux est de 50m/s. Si le message passe par le cerveau, il parcourt environ 3 m à cette vitesse. La contraction devrait donc subvenir au bout de 60 ms.

On va donc travailler en EXAO sur le réflexe achilléen.
Matériel EXAO
Identifier le marteau, les 3 électrodes, le boitier amplificateur et l'interface.

On réalise ensuite l'expérience.
Mesure après stimulation: choc

La contraction du muscle se déclenche au bout de 30 ms environ (polarisation puis dépolarisation). C'est trop rapide pour aller jusqu'au cerveau. 
LE CERVEAU N'EST DONC PAS LE CENTRE NERVEUX DU REFLEXE ACHILLEEN.

On propose donc une nouvelle hypothèse: Le message passe par la moelle épinière.
Cette hypothèse est compatible avec le temps observé. Pour le vérifier, on déplace les électrodes vers le haut (4cm). Si le message vient de la moelle épinière, la contraction devrait survenir plus tôt.
Réflexe myotatique  (choc 1 bleu, choc 2 rouge)
La contraction apparaît plus tôt (environ 3 ms). Donc cela conforte l'hypothèse d'un circuit réflexe passant par la moelle épinière, le tissu nerveux présent dans les vertèbres.
Modèle colonne vertébrale  et vertèbre (enjaune: nerf et moelle épinière)
Repérer la moelle épinière, les nerfs rachidiens (qui partent de la colonne vertébrale), les vertèbres et les disques.

Avec ces données on peut recalculer la vitesse du message nerveux:
30 ms pour parcourir 1,5m (distance muscle moelle épinière): 
vitesse=d/t=1.5/0.03=50 m/s C'est bien la vitesse indiquée.

Dans le muscle, un décalage de 4 cm provoque un décalage de temps de 3 ms. Cela donne comme vitesse:
v=d/t=0.04/0.003= 13m/s
Cette vitesse est plus faible. On mesure en effet la contraction musculaire et non pas la vitesse d'un message nerveux.

Le réflexe peut être perturbé par le mouvement volontaire. En effet, si le muscle est contracté, le réflexe est perturbé.
Choc avec contraction
(bleu choc 1, rose choc électrode plus haute, rouge muscle contracté)

Pour aller plus loin:
des animations: biologie en flash
des videos: réseau CANOPE





01 mars, 2017

RÉVISIONS SVT

RÉVISIONS SVT : Quelques ressources

Pour les révisions, le plus simple est de relire son cours, de réaliser des fiches et des schémas de révisions.

Certaines ressources pourront vous aider:

1. LES FICHES ET SCHÉMAS DE RÉVISION

Le site Banque de schémas  de l'Académie de Dijon.
Ce site est une ressource complète pour vos cours.

Par exemple:
Méiose:
méiose anormale :


2. LES ANIMATIONS 

Le site Biologie en flash vous fournit un très grand nombre d'animations flash.

Vous pourrez trouver une comparaison mitose-méïose par exemple.
Vous avez également la comparaisons des 2 types de lithosphères


Le site de l'académie de Rouen vous fournit également un grand nombre d'animations. 

Vous trouverez par exemple la modélisation de la dérive génétique

3. LES QCM en ligne

Des QCM sont disponibles 
sur le site de l'Académie de Nice
sur le site du lycée Nord Bassin d'Andernos les Bains, 

4. LES SUJETS DE BAC

Il existe des sites compilant les sujets de baccalauréat:

sur le site de l'Académie de Besançon.

sur le site Didac Tic

sur le site de l'Académie de Rouen (pour les QCM)